Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ex 2.1 et suivants. En effet, Dieu dans sa grâce n’a pas voulu laisser les siens dans l’esclavage. Il leur a donné un Sauveur: Moïse, type de Christ, dont l’histoire nous est relatée plusieurs fois dans les Écritures (Ac 7.20-22; Hb 11.23-29). Dans le coffret préparé par la mère de Moïse, nous avons une image des soins que prennent les parents chrétiens pour protéger leurs enfants contre les influences pernicieuses du monde extérieur. Mais ces soins ne suffisent pas. Il faut aussi la foi: le coffret doit être mis à l’eau! Et Dieu répond à cette foi par une délivrance providentielle. Derrière la scène, il dirige tout, se servant même des larmes du petit enfant. Finalement le décret du Pharaon n’aura servi qu’à préparer dans sa propre maison un rédempteur pour Israël. Moïse, devenu grand, montre comme ses parents une foi exceptionnelle. Hébreux 11.23-29 souligne comment il refuse l’avenir brillant qui s’offre à lui: il choisit… il estime… et quel est son secret? il regarde à la récompense. Grand exemple pour nous qui sommes tous, tôt ou tard, placés devant ce choix: le monde avec ses ambitions et ses plaisirs ou « l’humiliation du Christ »! Moïse se présente pour délivrer son peuple. Mais son échec nous instruit aussi. Si grandes que soient les affections, on ne peut pas suivre Christ par l’énergie naturelle (v. 12; Jean 18.1-13).
Cette portion du livre de l’Exode abonde en principes de vérité divine de la plus haute importance, et que nous pouvons classer sous trois chefs principaux, savoir: la puissance de Satan, la puissance de Dieu; et la puissance de la foi. Au dernier verset du chapitre précédent, nous lisons: « Le Pharaon commanda à tout son peuple, disant: Tout fils qui naîtra, jetez-le dans le fleuve; mais toute fille, laissez-la vivre ». C’est là, la puissance de Satan! Le fleuve était le lieu de la mort, et, par la mort, l’Ennemi cherchait à rendre vain le dessein de Dieu.
« Et un homme de la maison de Lévi alla, et prit une fille de Lévi; et la femme conçut, et enfanta un fils; et elle vit qu’il était beau; et elle le cacha trois mois. Et comme elle ne pouvait plus le cacher, elle prit pour lui un coffret de joncs, et l’enduisit de bitume et de poix, et mit dedans l’enfant, et le posa parmi les roseaux sur le bord du fleuve. Et sa sœur se tint à distance pour savoir ce qu’on lui ferait ». (Vers. 1-4). De quelque manière que nous l’envisagions, cette scène est d’un vif intérêt. Nous y voyons la foi, triomphant des influences de la nature et de la mort, et permettant au Dieu de résurrection d’agir dans la sphère et selon le caractère qui lui sont propres. Sans doute, la puissance de l’Ennemi se montre, elle aussi, d’une manière évidente, en ce qu’il a fallu que l’enfant se trouvât placé dans une semblable position, une position de mort, en principe. De plus, une épée transperce le cœur de la mère, quand elle voit son enfant bien-aimé couché ainsi dans la tombe. Mais, si Satan pouvait agir, si la nature pleurait, Celui qui vivifie les morts était derrière le sombre nuage, et la foi le contemplait là, dorant de ses brillants et vivifiants rayons le côté céleste du nuage. « Par la foi, Moïse étant né fut caché trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau; et ils ne craignirent pas l’ordonnance du roi ». (Hb 11:23).
Par cet acte, cette noble fille de Lévi nous donne une sainte leçon. Son « coffret de joncs, enduit de bitume, » proclame la confiance qu’elle avait en la vérité, qu’il y avait quelque chose qui, comme autrefois pour Noé, « le prédicateur de justice, » pouvait abriter ce « bel enfant » contre les eaux de la mort. En effet, le coffret de joncs était-il seulement une invention humaine, la création de la prévoyance et de l’adresse naturelle de l’homme, l’inspiration d’un cœur de mère, nourrissant la chère, mais chimérique espérance d’arracher son trésor aux mains impitoyables de la mort par l’eau? Ou n’est-ce pas plutôt la foi qui l’a formé pour être un vaisseau de miséricorde, pour porter en toute sûreté « un bel enfant, » par-dessus les sombres eaux de la mort, à la place qui lui était destinée par le décret immuable du Dieu vivant. Lorsque nous contemplons la fille de Lévi, penchée sur « ce coffret de joncs » que sa foi a construit, et y déposant son enfant, la mère de Moïse nous apparaît comme une image de la foi qui, s’élevant hardiment bien au-dessus de cette terre de mort et de désolation, perce, de son regard d’aigle, les sombres nuages qui s’amoncellent autour d’une tombe, et voit le Dieu de résurrection déployer les résultats de ses éternels conseils, dans une sphère où nulle flèche de la mort ne peut atteindre. Si son affection naturelle ne la retient pas près du théâtre de la mort, la puissance de la foi avait donné à la mère de Moïse une œuvre plus noble à accomplir, en la présence du Dieu de résurrection; sa foi avait fait place pour Lui, sur la scène: et Il s’y manifesta d’une manière infiniment glorieuse.
« Et la fille du Pharaon descendit au fleuve pour se laver, et ses jeunes filles se promenaient sur le bord du fleuve; et elle vit le coffret au milieu des roseaux, et elle envoya sa servante, qui le prit; et elle l’ouvrit, et vit l’enfant; et voici, c’était un petit garçon qui pleurait. Et elle eut compassion de lui, et dit: C’est un des enfants des Hébreux » (V. 5-6). La réponse divine commence ici à se faire entendre à l’oreille de la foi par les plus doux accents. Dieu était dans tout cela. Que le rationaliste, l’incrédule, l’athée, rient à cette idée: la foi aussi en rit, mais d’un rire bien différent. Le rire des premiers est le rire froid du dédain à l’idée d’une intervention divine dans une affaire aussi triviale que celle de la promenade d’une fille de roi; le rire de la foi est un rire de bonheur, à la pensée que Dieu est dans tout ce qui arrive; et si jamais l’intervention de Dieu s’est montrée en quelque chose, c’est assurément dans cette promenade de la fille de Pharaon, bien que celle-ci n’en sût rien.
« Et sa sœur dit à la fille du Pharaon: Irai-je et appellerai-je auprès de toi une nourrice d’entre les Hébraïques, et elle t’allaitera l’enfant? Et la fille du Pharaon lui dit: Va. Et la jeune fille alla, et appela la mère de l’enfant. Et la fille du Pharaon lui dit: Emporte cet enfant, et allaite-le pour moi, et je te donnerai ton salaire. Et la femme prit l’enfant, et l’allaita. Et l’enfant grandit, et elle l’amena à la fille du Pharaon, et il fut son fils; et elle appela son nom Moïse, et dit: Car je l’ai tiré des eaux ». (Ex 2:7-10). La foi de la mère de Moïse trouve ici sa pleine récompense; Satan est confondu, et la merveilleuse sagesse de Dieu est manifestée. Qui aurait imaginé que celui qui avait dit: « Si c’est un fils, vous le ferez mourir » et encore: « Tout fils qui naîtra, jetez-le dans le fleuve, » aurait à sa cour un de ces mêmes fils, et un pareil « fils! » Le diable fut vaincu par ses propres armes, et Pharaon, dont il voulait se servir pour anéantir le dessein de Dieu, fut employé par Dieu pour nourrir et élever ce Moïse qui devait être l’instrument de Dieu pour confondre la puissance de Satan.
D’après ce que nous lisons en Deut. 18:15: « L’Éternel, ton Dieu, le suscitera un prophète comme moi, du milieu de toi, d’entre tes frères; vous l’écouterez » (Ac 7.35-37), il est évident que Moïse était un type de Christ. Nous ne nous livrons donc pas à des pensées d’homme en considérant Moïse comme un type, mais nous suivons l’enseignement clair et exprès de l’Écriture, qui, dans les derniers versets du chap. 2 de l’Exode nous présente ce même type sous un double aspect: d’abord (vers. 14 et Actes 7.24-29), dans sa rejection par Israël; ensuite dans son union avec une étrangère du pays de Madian. (v. 21, 22). Nous avons déjà développé ces deux points, en quelque mesure, dans l’histoire de Joseph, qui, rejeté par ses frères selon la chair, s’unit à une femme égyptienne. La rejection de Christ par Israël, et son union avec l’Église sont représentées en figure dans l’histoire de Joseph comme dans celle de Moïse; mais sous des aspects différents.
Dans l’histoire de Joseph, on voit la manifestation de l’inimitié positive contre sa personne; dans celle de Moïse, il s’agit plutôt de la rejection de sa mission. De Joseph il est écrit: « Ils le haïssaient, et ne pouvaient lui parler paisiblement ». À Moïse, ils dirent: « Qui t’a établi chef et juge sur nous? » En un mot, le premier fut personnellement haï; le dernier, publiquement rejeté. Il en est de même quant à la manière dont le grand mystère de l’Église est présenté dans l’histoire de ces deux saints de l’Ancien Testament. Asnath représente une phase de l’Église toute différente de celle qui est représentée par Séphora. Asnath fut unie à Joseph pendant le temps de son exaltation; Séphora fut la compagne de Moïse pendant le temps de sa vie obscure au désert. (Gn 41.41-46 avec Ex. 2:15; 3:1). Joseph et Moïse étaient, tous deux, rejetés par leurs frères à l’époque de leur union avec une étrangère; mais le premier était gouverneur sur tout le pays d’Égypte, tandis que le dernier paissait un troupeau « derrière le désert ».
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Naissance et enfance de Moïse :
Gn 29.34 Elle devint encore enceinte, et enfanta un fils, et elle dit: Pour cette fois, mon mari s’attachera à moi; car je lui ai enfanté trois fils. C’est pourquoi on lui donna le nom de Lévi. Gn 35.23 Fils de Léa: Ruben, premier-né de Jacob, Siméon, Lévi, Juda, Issacar et Zabulon. Gn 49.5 Siméon et Lévi sont frères; Leurs glaives sont des instruments de violence. Ex 6.16 Voici les noms des fils de Lévi, avec leur postérité: Guerschon, Kehath et Merari. Les années de la vie de Lévi furent de cent trente-sept ans. –
-L’amour d’Agar pour son fils Gn 21.16 et alla s’asseoir vis-à-vis, à une portée d’arc; car elle disait: Que je ne voie pas mourir mon enfant! Elle s’assit donc vis-à-vis de lui, éleva la voix et pleura.
-La mère de Moïse Ex 2.3 Ne pouvant plus le cacher, elle prit une caisse de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix; elle y mit l’enfant, et le déposa parmi les roseaux, sur le bord du fleuve.
-La mère de Samuel 1 S 2.19 Sa mère lui faisait chaque année une petite robe, et la lui apportait en montant avec son mari pour offrir le sacrifice annuel.
-L’amour de Ritspa pour ses fils 2 S 21.9-10 et il les livra entre les mains des Gabaonites, qui les pendirent sur la montagne, devant l’Éternel. Tous les sept périrent ensemble; ils furent mis à mort dans les premiers jours de la moisson, au commencement de la moisson des orges. 10 Ritspa, fille d’Ajja, prit un sac et l’étendit sous elle contre le rocher, depuis le commencement de la moisson jusqu’à ce que la pluie du ciel tombât sur eux; et elle empêcha les oiseaux du ciel de s’approcher d’eux pendant le jour, et les bêtes des champs pendant la nuit.
-La mère du temps de Salomon 1 Rois 3.26 Alors la femme dont le fils était vivant sentit ses entrailles s’émouvoir pour son fils, et elle dit au roi: Ah! mon seigneur, donnez-lui l’enfant qui vit, et ne le faites point mourir. Mais l’autre dit: Il ne sera ni à moi ni à toi; coupez-le!
-La mère sunamite 2 Rois 4.20 Le serviteur l’emporta et l’amena à sa mère. Et l’enfant resta sur les genoux de sa mère jusqu’à midi, puis il mourut.
-L’amour inaltérable de la mère Esa 49.15 Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l’oublierait, Moi je ne t’oublierai point.
-La mère cananéenne Mt 15.22 Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria: Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon.
-La mère de Jésus Jn 19.25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.
Dt 7.9 Sache donc que c’est l’Éternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements. 1 Rois 8.56 Béni soit l’Éternel, qui a donné du repos à son peuple d’Israël, selon toutes ses promesses! De toutes les bonnes paroles qu’il avait prononcées par Moïse, son serviteur, aucune n’est restée sans effet. Ps 36.6 Éternel! ta bonté atteint jusqu’aux cieux, Ta fidélité jusqu’aux nues. 1 P 4.19 Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien.
Ps 115.12 L’Éternel se souvient de nous: il bénira, Il bénira la maison d’Israël, Il bénira la maison d’Aaron, Mt 6.32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Lc 12.7 Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux. 1 P 5.7 et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.
De tout ce qui précède, nous notons que soit que nous contemplions Christ manifesté en gloire, soit caché à la vue du monde, l’Église Lui est intimement associée. Et, de même que le monde ne le voit pas maintenant, il ne peut pas non plus prendre connaissance de ce corps qui est un avec Lui. « Le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu ». (1 Jean 3:1). Bientôt, Christ apparaîtra dans sa gloire, et l’Église apparaîtra avec Lui. « Quand le Christ, qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi, vous serez manifestés avec lui en gloire » (Col. 3:4), et encore: « La gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée, afin qu’ils soient un, comme nous, nous sommes un; moi en eux, et toi en moi; afin qu’ils soient consommés en un, et que le monde connaisse que toi tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé ». (Jean 17:22-23). Car il est question de deux unités distinctes ou différentes en Jean 17:21-23. La première était cette unité, dont le maintien était placé sous la responsabilité de l’Église, qui y a complètement manqué; la seconde est cette unité que Dieu accomplira immanquablement et qu’il manifestera dans la gloire. Si le lecteur relit avec soin ce passage, il se convaincra aisément de cette différence, soit quant au caractère, soit quant au résultat de ces unités. Telle est la haute et sainte position de l’Église. Elle est une avec Celui qui est rejeté du monde, mais qui occupe le trône de la Majesté dans les cieux : Le Seigneur Jésus s’est rendu responsable pour elle sur la croix, afin qu’elle partageât sa rejection présente et sa gloire à venir. Plût à Dieu, que tous ceux qui font partie d’un corps aussi glorieusement privilégié fussent plus profondément pénétrés du sentiment intelligent de la marche qui leur convient et du caractère qu’ils doivent revêtir ici-bas! Alors, assurément, les enfants de Dieu devraient répondre tous, plus pleinement et plus nettement, à cet amour dont il les a aimés, à ce salut qu’il leur a donné, et à cette dignité dont il les a revêtus. La marche du chrétien devrait toujours être le résultat naturel d’un privilège compris et réalisé, non le résultat forcé de promesses et de résolutions légales; le fruit naturel d’une position connue et dont on jouit par la foi, non le fruit des propres efforts de l’homme pour arriver à une position « par des œuvres de loi ». Tous les vrais croyants sont une partie de l’Épouse de Christ; ils doivent donc à Christ les affections qui conviennent à cette relation. On n’entre pas dans la relation à cause des affections, mais les affections découlent de la relation. Qu’il en soit ainsi, Seigneur, de tout ton peuple bien-aimé que tu as racheté au prix de ton sang! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Apparition de Dieu à Moïse – Appel de Moïse. » (Ex 3)
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.