Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 42.1 et suivants. En effet, ce que le Seigneur annonce s’accomplit certainement. Ainsi en est-il de la parole de Joseph qui était celle de Dieu lui-même. Les sept années d’abondance s’écoulent, puis la famine commence. Dieu essaye tous les moyens pour tourner vers lui les pensées des hommes. C’est pourquoi dans le monde se succèdent la paix et la guerre, l’abondance et les privations, et aussi, dans la vie de chaque être humain, les joies et les épreuves. Hélas! les hommes ne pensent guère à remercier le Seigneur pour les joies qu’il leur accorde et ils ne vont généralement pas à lui non plus pour trouver du secours dans leurs épreuves. Pourtant, de même que le Pharaon commandait: « allez vers Joseph », l’Esprit de Dieu presse les hommes de se tourner vers le Sauveur, et lui-même appelle: « venez à moi… » (Mat 11.28-30). Oui, allons vers Celui qui seul donne en abondance ce qu’il faut pour nourrir nos âmes. Sachons aussi profiter des périodes d’abondance spirituelle, telle bonne réunion, telle lecture par exemple, pour remplir les « greniers » de notre mémoire et de nos cœurs (Pr 10.5). Dans les moments de besoin, de solitude, de découragement, ce que nous aurons ainsi mis en réserve nous donnera force et joie dans le Seigneur. Surtout n’oublions pas la fin du v. 55 « Faites ce qu’il vous dira » (Jean 2.1-11).

Pendant que ces événements se déroulaient en Égypte, la famille de Jacob a été laissée de côté dans le récit inspiré. C’est comme si Dieu avait dit: Après votre crime et maintenant que Joseph n’est plus au milieu de vous, je ne prends plus intérêt à raconter ce qui vous concerne. Il en est ainsi de la triste histoire de l’homme, et en particulier d’Israël après le rejet du Sauveur. Mais, dans sa patience infinie, il n’a pas pour autant oublié les objets de ses fidèles promesses. Il attend seulement le moment favorable pour le rétablissement de leurs relations avec lui. Et ce moment favorable c’est la famine. Si Dieu permet, même chez les siens, des épreuves telles que les privations ou la maladie, c’est souvent pour que Christ, le vrai Joseph, prenne ou reprenne toute sa place dans leur vie. Ne pensons pas que le temps qui passe puisse effacer le moindre péché; chacun d’eux est toujours présent aux yeux du Seigneur, même si nous l’avons oublié, et il faudra avoir affaire à Lui à ce sujet tôt ou tard. « Nous sommes d’honnêtes gens » osent affirmer les frères criminels alors qu’ils se présentent devant celui qui peut prouver le contraire et les confondre rien qu’en révélant son nom. Mais le v. 21 montre qu’après trois jours et un nouvel entretien leur conscience commence à parler.

L’intention de Joseph en parlant durement à ses frères n’est pas la vengeance, nous le comprenons bien. Mais il connaît par expérience la méchanceté de leur cœur et son but est de les amener à une vraie repentance. Il va employer successivement pour cela la sévérité et la bienveillance, les alarmes et les encouragements, les accusations et les festins. Tout est dirigé avec la plus grande sagesse et nous montre par comparaison comment le Seigneur agit quand il veut réveiller notre conscience et notre cœur. Il est quelquefois nécessaire qu’il nous parle « durement » : Les accusations formulées contre les frères de Joseph sont injustes. Ils ne sont pas des espions. Mais ils sentent que Dieu leur parle et se souviennent de leur péché commun, de leur propre injustice à l’égard de leur frère. Il nous arrive de subir des injustices. Au lieu de nous irriter ou de chercher à nous justifier, demandons-nous plutôt ce que Dieu veut nous apprendre par ce pénible moyen. Pour Jacob aussi, tout est dirigé pour son bien, quoiqu’il dise au v. 36: « Toutes ces choses sont contre moi ». Il devra apprendre que si Dieu est pour lui, rien ne peut être contre lui et que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu (Rom 8.26-37). C’est en effet de cette manière que Dieu va lui rendre Joseph. « Ne crains pas : car suis-je à la place de Dieu ? Mais quant à vous, vous avez pensé du mal contre moi ; mais Dieu l’a voulu pour le bien. »  

Le dessein de Dieu d’amener Israël en Égypte a été accompli par l’action inconsciente de l’affection naturelle de Joseph pour sa famille. La tendresse envers la maison est généralement augmentée par la résidence dans un pays étranger; car l’absence, comme une petite mort, fait une auréole autour de ceux qui sont séparés de nous. Mais Joseph ne pouvait pas encore revenir dans son ancienne maison ni inviter la famille de son père en Égypte. Même, en effet, lorsque ses frères ont comparu devant lui pour la première fois, il ne semble pas avoir eu l’intention immédiate de les inviter en famille à s’installer dans le pays de son adoption, ni même à le visiter.

Joseph, en s’adressant ainsi à ses frères, n’a fait, en effet, qu’ajouter à leurs sentiments la tendresse qui est dans toute conviction religieuse, et qui jaillit de la conscience que dans tous nos péchés il y a eu avec nous un Père saint et aimant, soucieux de Ses enfants. C’est la dernière étape de la pénitence. La connaissance que Dieu a empêché notre péché de faire le mal qu’il aurait pu faire soulage l’amertume et le désespoir avec lesquels nous considérons notre vie, mais en même temps cela renforce le rempart le plus efficace entre nous et le péché : l’amour envers un saint, dominer Dieu.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Jacob envoie ses fils en Égypte :

  • Amour paternel, exemples d’amour paternel

-Laban Gn 31.28 Tu ne m’as pas permis d’embrasser mes fils et mes filles! C’est en insensé que tu as agi.

-Jacob Gn 37.35 Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler; mais il ne voulut recevoir aucune consolation. Il disait: C’est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts! Et il pleurait son fils.

-David 2 S 12.16 David pria Dieu pour l’enfant, et jeûna; et quand il rentra, il passa la nuit couché par terre.

-Jaïrus Mc 5.23 et lui adressa cette instante prière: Ma petite fille est à l’extrémité, viens, impose-lui les mains, afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive.

-Le fils prodigue Lc 15.20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.

  • Se prosterner

Gn 37.7 Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l’entourèrent et se prosternèrent devant elle. Gn 43.28 Ils répondirent: Ton serviteur, notre père, est en bonne santé; il vit encore. Et ils s’inclinèrent et se prosternèrent. Mt 2.11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Lc 8.41 Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison,

  • Dire la vérité, le devoir de

Pr 12.19 La lèvre véridique est affermie pour toujours, Mais la langue fausse ne subsiste qu’un instant. Ml 2.6 La loi de la vérité était dans sa bouche, Et l’iniquité ne s’est point trouvée sur ses lèvres; Il a marché avec moi dans la paix et dans la droiture, Et il a détourné du mal beaucoup d’hommes. Ep 4.25 C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres.  Ep 6.14 Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice;

  • Crainte de Dieu, exemples d’hommes justes dominés par la

Neh 5.15 Avant moi, les premiers gouverneurs accablaient le peuple, et recevaient de lui du pain et du vin, outre quarante sicles d’argent; leurs serviteurs mêmes opprimaient le peuple. Je n’ai point agi de la sorte, par crainte de Dieu. Jon 1.9 Il leur répondit: Je suis Hébreu, et je crains l’Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre. Ac 5.11 Une grande crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses. Ac 9.31 L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint Esprit.

De tout ce qui précède, nous notons que ceci par conséquent, peut toujours être dit aux pénitents : De votre pire péché, Dieu peut apporter du bien à vous-même ou aux autres, et un bien d’une sorte apparemment nécessaire ; mais un bien d’une nature permanente ne peut résulter de votre péché que lorsque vous vous en êtes vraiment repenti et que vous regrettez sincèrement de ne l’avoir jamais fait. Une fois que cette repentance est vraiment opérée en vous, alors, bien que votre vie ne puisse jamais être la même qu’elle aurait pu être si vous n’aviez pas péché, elle peut être, à certains égards, une vie plus richement développée, une vie plus pleine d’humilité et d’amour. Vous ne pouvez jamais avoir ce que vous avez vendu pour votre péché ; mais la pauvreté que votre péché a apportée peut exciter en vous des pensées et des énergies plus précieuses que ce que vous avez perdu, car ces hommes ont perdu un frère mais ont trouvé un Sauveur. La méchanceté qui vous a souvent fait baisser la tête et pleurer en secret, et qui est en elle-même une honte et une perte indicibles, peut, dans la main de Dieu, devenir de la nourriture pour le jour de la famine : Vous ne pouvez jamais avoir les jouissances qui ne sont possibles qu’à ceux dont la conscience n’est chargée d’aucun mauvais souvenir, et dont la nature, non contractée et non flétrie par la familiarité avec le péché, peut se donner à la jouissance avec l’abandon et l’intrépidité réservés aux innocents. Vous n’aurez plus du tout cette finesse de sentiment que seule l’ignorance du mal peut conserver ; plus cette haute et grande conscience qui, une fois brisée, ne se répare jamais ; plus ce respect des autres hommes qui s’éloigne à jamais et instinctivement de ceux qui ont perdu le respect d’eux-mêmes. Mais vous pouvez avoir une sympathie plus intelligente avec les autres hommes et une pitié plus vive pour eux ; l’expérience que vous avez accumulée trop tard pour vous sauver peut vous permettre d’être au service des autres. Vous ne pouvez pas revenir à la vie heureuse, utile et uniformément développée des personnes relativement innocentes, mais la vie des pénitents sincères vous est encore ouverte : Chaque battement de votre cœur maintenant peut être comme s’il palpitait contre un poignard empoisonné, chaque devoir peut vous faire honte, chaque jour vous apporter de la lassitude et une nouvelle humiliation, mais ne laissez aucune douleur ou découragement vous priver des bons fruits de la vraie réconciliation avec Dieu et la soumission à sa discipline perpétuelle. Veillez à ne pas perdre les deux vies, la vie du relativement innocent et la vie du vrai pénitent. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Benjamin part en Égypte avec ses frères. » (Gn 43)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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