Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Es 6.1et suivants. Dans une vision glorieuse, le jeune Ésaïe se trouve soudain placé en présence du Dieu très saint. L’effet solennel de cette présence est une conviction de péché qui amène le prophète à prononcer un nouveau malheur, cette fois contre lui-même (comp. Luc 5:8 lc 5.1-11). Mais la grâce de Dieu va pourvoir aux exigences de Sa propre sainteté. L’autel est à côté du trône. La purification du pécheur s’accomplit par ce qui parle du sacrifice de Christ. Et voyez avec quel empressement Ésaïe se présente aussitôt pour servir Celui qui vient d’ôter son péché. Sommes-nous prêts à répondre ainsi à l’appel du Seigneur: «Me voici, envoie-moi»?

C’est une étrange mission que reçoit en premier lieu le jeune prophète: Il s’agit pour lui d’annoncer à «ce peuple» que Dieu leur rendra son message incompréhensible. Endurcissement souvent rappelé (Matt. 13:14… mt 13.10-17), envoyé seulement après que ce peuple ait lui-même «rejeté avec dédain la parole du Saint d’Israël» (ch. 5 v. 24 es 5.24-25). Et Dieu le permet pour que «les nations» puissent avoir part au salut (Rom. 11:25 rm 11.22-26).

Cette année de la mort du roi Ozias a été décisive pour le jeune Ésaïe. Y a-t-il aussi dans votre vie une date marquante: celle de votre rencontre avec le Seigneur Jésus Christ?

Ce chapitre se relie au précédent par la mention d’un septième Malheur. Mais il s’agit d’un autre principe de jugement. Les Malheurs précédents sont prononcés sur ce qu’Israël a fait, étant déchu de la bénédiction première; ici, le dernier Malheur est prononcé sur ce que l’homme, et le meilleur, est devant le Dieu saint. C’est le Malheur sur le moi. Au chapitre 5 ce sont les suites de la rébellion contre l’Éternel; ici, qu’allait devenir l’homme, fût-il le moins coupable, fût-il un prophète, quand il rencontrerait Dieu? Pourrait-il dire autre chose que: «Malheur à moi, car je suis perdu»? De fait, c’est là la première en date des prophéties d’Ésaïe (Dates des prophéties dans Ésaïe: 6:1; 7:8; 14:28; 20:1; 36:1), et cela aussi a son importance capitale. Dès le début, l’homme est absolument condamné. Le Résidu même, dont Ésaïe est un type, ne mérite pas autre chose que la condamnation.

Précisons que nous trouverons aux ch. 28 à 33 six autres «Malheurs» précédés, mais non suivis comme ici, d’un même septième, Malheur à moi (24:16). En Matthieu 23 le Seigneur profère sept Malheurs sur les conducteurs du peuple, mais suivis du «Béni soit…» du v. 39 prononcé par ce même peuple acclamant la grâce dans la personne du Sauveur, alors que ces conducteurs maudits le conduisaient à sa perte. Ces sept Malheurs remplaçaient les neuf bénédictions de Matt. 5 (neuf, trois fois la plénitude divine), dont les chefs n’avaient pas voulu.

Ce chapitre est en même temps le début d’une parenthèse qui se termine au chapitre 9:7. Au verset 12 de ce ch. 9, le prophète reprendra, comme nous le soulignons plus haut, la parole de 5:25 («Pour tout cela… sa main est encore étendue» et la répète aux v. 17, 21 et 10:4). Outre sa transposition dans le but que nous avons indiqué, cette parenthèse nous présente le Messie, sa réjection par les Juifs, et la bénédiction sous son règne futur.

Après ces remarques générales, reprenons en détail cet intéressant chapitre.

La vision est de la gloire du royaume de Christ sur la terre.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Nouvelle intervention des adversaires :

-Ps 36.5 Il médite l’injustice sur sa couche, Il se tient sur une voie qui n’est pas bonne, Il ne repousse pas le mal.

-Pr 16.30 Celui qui ferme les yeux pour se livrer à des pensées perverses, Celui qui se mord les lèvres, a déjà consommé le mal.

-Jr 18.12 Mais ils disent: C’est en vain! Car nous suivrons nos pensées, Nous agirons chacun selon les penchants de notre mauvais coeur.

-Ez 11.2 Et l’Éternel me dit: Fils de l’homme, ce sont les hommes qui méditent l’iniquité, et qui donnent de mauvais conseils dans cette ville.

De tout ce qui précède, nous notons que le trône n’est pas dans le ciel mais au-dessus de la terre. Seule la manifestation de cette gloire est dans le temple (le lieu saint, non le lieu très saint), sur la terre. Les séraphins sont dans le ciel au-dessus de lui. C’est Christ homme, exalté comme roi, chef de l’armée des cieux, adoré par les séraphins. Les créatures les plus élevées proclament la sainteté de Christ roi, le Dieu d’éternité, le Créateur. Les séraphins (litt. les brûlants qui volent) se couvrent la face. Et un homme serait appelé à voir Sa gloire, à face découverte? Oui, mais il faut auparavant le «Malheur à moi» et le «je suis perdu». Aussitôt toute impureté disparaît, même des lèvres du croyant, par le jugement dont le feu a consumé l’holocauste et ne peut plus avoir qu’à consumer toute iniquité chez le croyant. Il fallait qu’il eût conscience du feu du jugement sans en être atteint, car tout ce qu’il était avait été déjà consumé dans la victime sur l’autel. Maintenant le prophète est capable de dire, comme son Maître: «Me voici, envoie-moi», quand le Seigneur demande: «Qui enverrai-je?». Le message au peuple est que son endurcissement est un jugement de Dieu (Jean 12:37-41). Mais la foi peut dire: «Jusques à quand?» (c’est le mot du Résidu dans les Psaumes), certaine que le Seigneur ne peut demeurer sur le jugement. Alors trois choses sont révélées au prophète: 1° la désolation et la solitude actuelles, comme jugement de Dieu; – 2° un «dixième» rentrant après la captivité, mais pour être brouté de nouveau; – 3° enfin un tronc qui reste, une «semence sainte», le Résidu croyant, formant le noyau d’un peuple nouveau. Ainsi la foi compte sur la fidélité de Dieu, et Dieu répond: Il y aura un Résidu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Message d’Ésaïe à Achaz, roi de Juda. » Es 7.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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