Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Es 4.1et suivants. L’intervention de l’Éternel en faveur de son peuple à la fin de son histoire rappelle ses soins du commencement (comp. ch. 4 v. 5 avec Ex. 13:21, 22 ex 13.21-22). Comme pour lui affirmer: Je n’ai jamais cessé d’avoir les yeux sur toi! Ici se termine la préface du livre. Elle nous a montré la ruine morale de Juda et de Jérusalem, les jugements qui les atteindront, mais elle s’achève sur leur restauration et sur la gloire de Christ (le Germe de l’Éternel, source et puissance de vie – ch. 4 v. 2).
Trait suprême de la misère et de la dépopulation du pays : sept femmes pour un homme et toutes lui demandant comme une grâce de les prendre pour épouses. Ce qu’elles réclament, ce n’est pas leur entretien, mais simplement de pouvoir porter son nom, afin d’échapper à la flétrissure qui, selon les idées de l’Orient, s’attache au célibat aussi bien qu’à la stérilité.
Par le jugement qui détruit les pécheurs, Sion est purifiée, par conséquent sauvée. Un reste seulement a donc part au salut, reste saint, qui vit désormais paisible et glorieux sous l’égide de Jéhovah. Le discours se termine par un tableau lumineux semblable à celui qui en avait été le texte (Ésaïe 2.2-4). En ce jour-là : le jour même du jugement, qui vient d’être décrit. Ésaïe passe sans transition du tableau du jugement à celui de la gloire, parce que le jugement, en rendant le salut possible, est le point de départ du relèvement. Dans l’accomplissement historique, le châtiment qui est décrit ici comme unique, s’est réparti en une série de jugements successifs ; et de même la gloire annoncée ne se réalise que graduellement.
Le germe de l’Éternel n’est pas le reste saint destiné à former le noyau du nouveau peuple de Dieu, car c’est pour ce reste même, pour les réchappés, que ce germe sera un ornement et une gloire. Cette expression ne peut non plus désigner simplement les produits du sol, que la bénédiction de Dieu fera germer. Car des bénédictions purement temporelles ne caractériseraient pas ici assez dignement la gloire de Sion restaurée et n’expliqueraient pas ce résultat magnifique : que les peuples regardent à elle et reconnaissent son Dieu comme le leur (Ésaïe 2.2).
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Les rescapés d’Israël :
-Dt 30.9 L’Éternel, ton Dieu, te comblera de biens en faisant prospérer tout le travail de tes mains, le fruit de tes entrailles, le fruit de tes troupeaux et le fruit de ton sol; car l’Éternel prendra de nouveau plaisir à ton bonheur, comme il prenait plaisir à celui de tes pères,
-Ps 132.15 Je bénirai sa nourriture, Je rassasierai de pain ses indigents;
-Es 30.23 Alors il répandra la pluie sur la semence que tu auras mise en terre, Et le pain que produira la terre sera savoureux et nourrissant; En ce même temps, tes troupeaux paîtront dans de vastes pâturages.
-Am 9.13 Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, Où le laboureur suivra de près le moissonneur, Et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence, Où le moût ruissellera des montagnes Et coulera de toutes les collines.
De tout ce qui précède, nous notons qu’Ésaïe désigne ailleurs le Messie comme un rejeton qui surgit du tronc d’Isaï (Ésaïe 11.4 ; comparez Ésaïe 53.2). Il est donc naturel de supposer que c’est lui qu’il appelle ici le germe de l’Éternel (le germe planté et protégé par l’Éternel). C’est par ce germe qu’aura lieu le relèvement du peuple de Dieu, l’application de ce passage au Messie est confirmée par le nom de germe, que Jérémie (Ésaïe 23.5 ; Ésaïe 33.15 : Je susciterai à David un germe juste) et Zacharie (Ésaïe 3.8 ; Ésaïe 6.12) ; donnent à ce personnage. Chez ce dernier prophète, ce terme devient même une espèce de nom propre : Je vais faire venir mon serviteur Germe… Voici un homme dont le nom est Germe. L’ornement et la gloire… C’est le Messie lui-même qui sera l’ornement de son peuple ; la gloire répandue par sa présence remplacera celle dont le jugement l’a dépouillé (Ésaïe 3.16 à 4.1). En Ésaïe 28.5, Dieu est appelé l’ornement du reste d’Israël. Comparez Luc 2.32, où le Christ est appelé la gloire de ton peuple d’Israël. Le fruit de la terre pourrait désigner la prospérité temporelle dont jouira Israël sous le règne du Messie ; le passage parallèle Ésaïe 45.8 nous porte à l’appliquer plutôt au salut et à la justice dont son œuvre sera la source en Israël. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Le cantique du bien-aimé sur sa vigne. » Es 5.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.