Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Ct 7.1et suivants. Le Ps. 45 v. 12 ps 45.7-12 déclarait à l’Épouse terrestre: «le roi désirera ta beauté, car il est ton Seigneur: adore-le». Le Cantique contient en quelque sorte la réponse à cette invitation: «Je suis à mon bien-aimé…», dit la fiancée du Roi. Elle a conscience des liens qui l’unissent à Lui: Il est son Seigneur. Elle se glorifie, non de sa position de reine, mais de l’amour de l’Époux. Ce n’est plus seulement sa beauté (décrite dans les v. 2 à 10) que le roi désire. Elle déclare avec assurance: «son désir se porte vers moi». On a pu dire que c’était là la note la plus élevée du Cantique… et en même temps la plus humble. Etre certain que le Seigneur nous aime n’est pas de la prétention, puisque cet amour n’est aucunement fondé sur nos mérites. L’âme est établie dans la grâce. Et nous espérons que chacun de nos lecteurs possède cette assurance d’être aimé personnellement par le Seigneur Jésus.

Sur la vigne d’Israël, non gardée et si longtemps stérile, on verra enfin des bourgeons et des fleurs, promesse d’une magnifique récolte. Eh bien, chaque racheté est maintenant appelé à rendre culte à Dieu par Jésus Christ, en offrant ces fruits exquis de la louange conservés pour le Bien-aimé (v. 14; Héb. 13:15 hb 13.10-16; Deut. 26 dt 26.1-11).

Que verriez-vous dans la Sulamithe? En réponse à leur appel, l’épouse exprime sa surprise qu’elles désirent la regarder. Comme la danse de deux bandes. On pourrait traduire, comme la danse de Mahanaïm. Allusion possible au jour où Jacob quitta la Mésopotamie pour aller au pays de la promesse, avec ses femmes, ses enfants, ses serviteurs et tous ses biens. En chemin «les anges de Dieu le rencontrèrent; et Jacob dit, quand il les vit: C’est l’armée de Dieu. Et il appela le nom de ce lieu-là Mahanaïm» (Gen. 32:1-2). C’est-à-dire deux armées ou deux camps. L’armée du ciel et celle de la terre se rencontrèrent là.

L’épouse avait déjà, par ses paroles, rendu un brillant témoignage au roi. Maintenant c’est elle-même qui constitue un témoignage à toute la beauté dont le roi l’a revêtue. C’est le témoignage de la vie plutôt que celui des lèvres, de la marche plutôt que des paroles. Elle a été au jardin des aromates avec le bien-aimé, elle sort de sa présence portant sa beauté. Elle est saluée comme fille de prince, elle porte le sceau de la royauté. La grâce et la majesté royale caractérisent sa marche. Autrefois aussi la face de Moïse brillait de la gloire de Celui dans la présence duquel il s’était tenu. Ce jour-là, tout Israël put voir les effets des relations d’un homme avec le ciel. Plus tard Élisée vit Élie enlevé au ciel et, à son retour à Jéricho, les fils des prophètes reconnurent aussitôt que l’esprit d’Élie reposait sur Élisée (2 Rois 2:15). Ils n’avaient pas assisté à l’enlèvement, mais ils en discernaient les effets sur Élisée. Ils voyaient dans un homme sur la terre, l’esprit d’un homme qui était monté au ciel.

Étienne, plus tard encore, montra quelle bénédiction repose sur un homme qui, sur la terre, est en contact avec l’Homme qui est dans le ciel. «Lui, étant plein de l’Esprit Saint, et ayant les yeux attachés sur le ciel, vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu» (Act. 7:55). Les hommes virent les effets d’une si glorieuse vision sur Étienne, un homme capable de prier pour ses meurtriers, reflétant sur la terre la grâce de Celui qui avait été élevé dans le ciel.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Le bonheur d’être aimé :

-Rm 5.3-4 Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, 4 la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance.

-2 Co 6.6-7 par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère,

De tout ce qui précède, ne désirerions-nous pas ressembler à ces hommes qui, sur la terre, étaient en relation avec le ciel? Nous poursuivons notre chemin ici-bas; le monde peut-il voir nos visages, comme celui de Moïse, rayonner de la joie de la présence du Seigneur? Peut-on discerner en nous l’Esprit de Christ, tout comme Élisée était rempli de l’esprit d’Élie? Avons-nous, avec l’Homme céleste, cette ressemblance morale qui caractérisait Étienne? Nos vies, notre conduite, doivent proclamer notre haute origine, manifester que nous sommes une sacrificature royale, un peuple acquis pour refléter les perfections de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière! Hélas, nous savons si peu nous attarder un moment dans le jardin du Seigneur, pour y jouir de sa communion. Puis nous sortons de ce lieu sanctifié pour porter devant les autres le parfum de ses grâces et les caractères du ciel. Il y a souvent de la légèreté dans nos manières, de la dureté dans nos paroles, de la brusquerie dans notre conduite vis-à-vis des autres. Voilà qui trahit combien peu nous avons été avec Jésus. Trop souvent, notre conduite est réglée par l’esprit de ce monde plutôt que par la sagesse et la sainteté du ciel. Il en était autrement pour la Sulamithe. Elle avait été dans la présence du roi; elle parait, remplie de la joie que lui a procurée cette rencontre. Elle a été dans les mains d’un ouvrier habile, elle porte les ornements dont il l’a parée (Éz. 16:11). La beauté du roi est sur elle. Les filles de Jérusalem décrivent l’épouse en se servant d’un langage comparable à celui de l’époux. Mais lui, la voyant d’en haut, commence par parler de ses yeux; tandis qu’elles, la considérant depuis la terre, parlent d’abord de ses pieds et achèvent leur description par les cheveux de sa tête. Par nature, il n’y a rien de sain dans l’homme; depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête, tout est blessure et meurtrissure et plaies vives (És. 1:6). Mais considérés selon notre origine spirituelle et céleste, comme la fille d’un prince, nous sommes «rendus agréables dans le Bien-aimé» (Éph. 1:6). Nos prières vous y accompagnent tous.

 PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Le bonheur d’être aimé. » Ct 8.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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