Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Ct 4.1et suivants. Malgré ses mille femmes (1 Rois 11:3), Salomon n’avait pas un cœur satisfait. Une seule bergère, toute simple, donna au roi l’amour, la joie et la satisfaction qui, selon la pensée de Dieu, doivent caractériser et régir la relation entre la femme et l’homme (Gen. 2:18, 24). Le thème du Cantique des cantiques est la description de la relation du résidu croyant d’Israël avec son roi, le Messie. Il est vrai que l’Assemblée de Dieu est aussi une épouse, mais elle est l’épouse, la femme, de l’Agneau (Apoc. 19:7; 21:2, 9). Dès le début, il existe entre elle et l’époux une relation fermement établie en raison de l’œuvre de Christ et de l’habitation du Saint Esprit, quand bien même la perfection extérieure ne sera réalisée que lors des noces de l’Agneau.
Dans le Cantique des cantiques, Salomon comme roi est cependant une figure (un type) de Christ, le vrai Roi de paix. Le contenu du Cantique des cantiques montre précisément que l’épouse décrite ne jouit pas encore d’une communion assurée avec le roi, mais qu’elle la souhaite ardemment et languit après l’amour de l’époux.
L’amour de l’époux est d’abord décrit, puis celui croissant de l’épouse, dont le lien avec l’époux se renforce de plus en plus, jusqu’à ce qu’elle entre finalement dans la pleine jouissance de son amour.
Il veut avoir une Assemblée dans ce monde, définitivement séparée du monde, préservée du mal qui y règne et mise à part pour être, pour lui, un jardin clos.
Mais ce jardin clos est aussi un jardin arrosé. Israël sur son déclin est comparé à «un jardin qui n’a pas d’eau» (És. 1:30). Toutefois, regardant à sa restauration future, le même prophète peut dire: «Tu seras comme un jardin arrosé, et comme une source jaillissante dont les eaux ne trompent pas» (És. 58:11). Le jardin du roi a sa source fermée et sa fontaine scellée. Il ne dépend pas du désert environnant pour son approvisionnement, la source est à l’intérieur du jardin.
Le peuple de Dieu aussi a sa source secrète à laquelle il s’abreuve: le Saint Esprit «que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas» (Jean 14:17). Il est vraiment la source mais elle doit être fermée. Il est possible d’attrister le Saint Esprit au point de le réduire au silence. Combien nos âmes sont desséchées, stériles, quand l’Esprit est éteint!
Nous avons besoin de garder la porte soigneusement fermée contre l’intrusion de la chair, de peur que les Philistins ne bouchent, une fois encore, les puits, comme après la mort d’Abraham (Gen. 26:18).
Cette source fermée est aussi scellée. Une source fournit une eau intarissable; une fontaine, une eau qui jaillit. Le Saint Esprit est une source inépuisable en nous; et répondant à tous nos besoins tout au long de la route, il est aussi dans le croyant une fontaine «jaillissant en vie éternelle» (Jean 4:14).
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
-Ps 149.4 Car l’Éternel prend plaisir à son peuple, Il glorifie les malheureux en les sauvant.
-Ct 6.10 Où est allé ton bien-aimé, O la plus belle des femmes? De quel côté ton bien-aimé s’est-il dirigé? Nous le chercherons avec toi.
-Ep 5.27 fin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
-Ap 21.2 Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux.
De tout ce qui précède, nous avons besoin de toutes ces leçons, car notre service est souvent pauvre et incomplet. Nous sommes enclins à nous donner beaucoup de peine dans une partie du jardin, au détriment du reste. Maintes fois, dans l’histoire du jardin du Seigneur, certains se sont tant affairés à l’entretien des haies et des fossés, qu’ils en ont négligé les fleurs et les fruits. De telles personnes ont presque entièrement limité leurs efforts à maintenir la séparation d’avec le monde et à exclure le mal du jardin du Seigneur. Ils n’ont eu que peu de temps pour prendre soin des âmes. Il en est résulté un jardin préservé certes des influences extérieures, mais dans lequel il y a peu de fruits pour le Seigneur et peu de bénédiction pour le monde environnant. D’autres ont oublié de garder la source fermée. On a laissé la chair agir librement dans le jardin du Seigneur, si bien que le Saint Esprit a été attristé et empêché d’agir. Ayant retenu de telles pensées, nous devrions veiller à éviter toute négligence qui rendrait le jardin du Seigneur improductif. Réveille-toi, nord, et viens, midi: souffle dans mon Jardin, pour que ses aromates s’exhalent! (v.16). Le roi invite la froide bise du nord et le vent brûlant du sud à souffler dans son jardin, afin que les aromates s’exhalent. Ainsi souvent le Seigneur appelle les vents contraires de ce monde à souffler sur les siens, pour produire en eux les fruits précieux de sa propre grâce. C’est toujours dans les temps de la plus ardente persécution que les plants de son jardin se sont le plus développés et ont le mieux prospéré. Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu’il mange ses fruits exquis (v. 16). L’épouse reprenant l’image employée par le roi, semble dire: si je suis un jardin, et si le roi voit dans son jardin un paradis de fruits exquis, alors que mon bien-aimé vienne et mange ses fruits exquis. Aux yeux de l’épouse, le jardin ne serait qu’un lieu sans intérêt sans la présence du roi. Que serait le ciel sans Christ? le Paradis, sans le Seigneur? l’Assemblée sur la terre, si lui-même n’en était le centre? Dans ce jardin clos où les disciples étaient assemblés le premier jour de la semaine, les portes du lieu, par crainte des Juifs, étant fermées, toute la bénédiction a découlé de ce que «Jésus vint, et se tint au milieu d’eux» (Jean 20:19).Un des disciples «n’était pas avec eux quand Jésus vint» (v.24). Il devait en éprouver une perte qui, dans un sens, a été définitive. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Le Bien-Aimé, puis les filles de Jérusalem. » Ct 5.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.