Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré d’Est.6.1 et suivants. Le Seigneur Jésus, dans une courte parabole, présente le royaume de Dieu de la manière suivante: «C’est comme un homme qui jeterait de la semence sur la terre. Et il dormirait…» Ainsi apparaît ce livre d’Esther. L’Éternel, qui n’y est pas une seule fois nommé, paraît dormir. Mais lisons la suite: «…et se lèverait de nuit et de jour…» Quelques versets plus loin, le Maître des vents et des flots dort au fond de la nacelle… sans cesser, soyons-en sûrs, de veiller sur Ses chers disciples (Marc 4:26, 27, 38 mc 4.26-41).

Or nous voyons dans notre chapitre par quel enchaînement admirable tout se trouve conduit par un Dieu qui ne se montre pas: L’insomnie du roi, la lecture qui lui est faite, la question qu’il pose, le moment précis où Haman pénètre dans la cour, tout est dirigé, réglé, comme un mécanisme minutieux, par Sa main souveraine. Les incrédules jugent invraisemblable un tel concours de circonstances. Mais nous, chrétiens, n’en sommes nullement étonnés. Nous connaissons bien, pour en avoir fait maintes fois l’expérience, cette intervention toute puissante qui fait concourir toutes choses au bien de ceux qui aiment Dieu (Romains 8:28 rm 8.26-28).

Les Psaumes 7 v. 14 à 17 ps 7.11-18 et 37 v. 32, 33 ps 37.30-33 reçoivent dans notre récit une confirmation magistrale.

C’est dans ce chapitre que paraît, d’une manière tout à fait remarquable, la providence secrète de Dieu en faveur de son peuple. Le monde appelle cela hasard, le croyant y voit Dieu et l’adore. S’il repasse avec reconnaissance les mille occasions de sa vie où, par des circonstances, en apparence fortuites, Dieu l’a préservé ou conduit à son insu, que sont ces secours individuels comparés à ce que nous voyons ici? Dieu étend sa protection sur un homme pour sauver tout un peuple, et délivre Mardochée pour qu’Israël puisse être délivré. Or, comme nous l’avons déjà vu, dans ce livre, si simple en apparence, et en réalité si plein de mystères, Mardochée est un type de Christ; mais n’oublions pas que Christ seul traversa la mort elle-même pour nous délivrer, car, tous étant morts, il devait mourir pour tous. Un Isaac ne va pas au-delà de la sentence de mort; un David est voué à la mort tous les jours, sous la pression de son ennemi; un Jonas est englouti vivant dans le ventre du poisson, et en ressort vivant, après avoir traversé la mort en figure; un Mardochée voit le gibet de 50 coudées sans y être jamais suspendu; et c’est ainsi seulement, qu’avec tant d’autres personnages typiques, Mardochée peut nous présenter une image de Christ.

Christ seul a été pendu au bois, afin de porter nos péchés, d’être fait malédiction pour nous, de réunir en un les enfants de Dieu dispersés, de devenir le centre d’attraction pour tous les hommes. Cependant ces types illustrent d’une manière merveilleuse les pensées de Dieu et en éclairent les profondeurs. Bien autrement que Mardochée, Christ a traversé dans son âme à Gethsémané la tribulation d’Israël, sous la colère gouvernementale de Dieu; bien plus que lui, il a poussé le «cri grand et amer» vers Celui qui pouvait le tirer, lui et son peuple, des ténèbres de la mort; bien plus que lui, il a été exaucé à cause de sa piété. Mais, tout autre que Mardochée, ses relations bénies avec Dieu son Père n’ont jamais été interrompues. Sauf pendant les trois heures de ténèbres, elles sont toujours restées en leur entier. En Gethsémané même, Jésus, disait: Abba, Père, alors que dans l’angoisse du combat, il traversait par anticipation la tribulation de son peuple. Sur la croix, avant les heures sombres de l’abandon, il dit: «Père, pardonne-leur», et après ces heures, il dit: «Père, entre tes mains je remets mon esprit». C’est que, s’il traverse en Gethsémané la tribulation dans toute son intensité (voyez le Ps. 102), il le fait comme un Être saint, innocent, sans souillure, se substituant volontairement à son peuple, tandis que le résidu d’Israël la traversera comme conséquence de ses péchés individuels et collectifs.

La tribulation morale, en Gethsémané, est l’acte d’un homme seul, se substituant prophétiquement en grâce au résidu futur, afin que ce dernier soit encouragé en apprenant que son Substitut a été délivré et qu’il y aura, par conséquent, une délivrance pour les siens. Mais en outre, la tribulation d’Israël est destinée, dans les voies de Dieu, à produire chez ce peuple la repentance. La foi de Mardochée réalise cela par le jeûne, le sac et la cendre, obscurément sans doute, car il ne peut sortir un instant de la position dans laquelle l’indignation de l’Éternel l’a placé, lui et sa nation; il n’ose même (nous ne parlons ici que de ce que nous trouvons dans le livre d’Esther) élever sa voix vers Dieu, comme Jésus le fit en Gethsémané.

Mais revenons au sujet principal de ce chapitre, aux voies mystérieuses de la providence de Dieu envers son peuple. Ici, les questions se pressent sur nos lèvres, et le résultat de ces événements est seul capable de nous donner la réponse. Le gibet est dressé pour Mardochée; le plan d’Haman, ourdi avec tant d’habileté, semble arrivé à une réussite certaine. Pourquoi, cette nuit même, le sommeil fuit-il le roi? Pourquoi, afin de soulager son insomnie, l’idée lui vient-elle de se faire lire le livre de ses Annales? Pourquoi le lecteur tombe-t-il sur le passage relatif à Mardochée? Pourquoi le roi s’enquiert-il des distinctions conférées à son sauveur? D’où vient sa question: «Qui est dans la cour?» Pourquoi Haman s’y trouve-t-il, à cet instant précis, venant solliciter de son maître l’exécution de Mardochée? Pourquoi, s’adressant à lui, le roi donne-t-il à sa question une tournure qui fait tomber son favori dans le piège? Pourquoi ce dernier est-il obligé de devenir lui-même le héraut de l’homme qu’il hait de toutes les forces de son âme?

C’est que, pour sauver le peuple, il fallait d’abord que Mardochée fût sauvé. À quoi pouvait servir désormais le gibet dressé, puisque Mardochée avait été reconnu publiquement comme celui que le souverain se plaisait à honorer.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Haman est obligé d’honorer Mardochée :

-Est 6.1 Cette nuit-là, le roi ne put pas dormir, et il se fit apporter le livre des annales, les Chroniques. On les lut devant le roi,

-Jb 7.5 Mon corps se couvre de vers et d’une croûte terreuse, Ma peau se crevasse et se dissout.

-Ec 5.11 Le sommeil du travailleur est doux, qu’il ait peu ou beaucoup à manger; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir.

-Dn 6.19 Le roi se leva au point du jour, avec l’aurore, et il alla précipitamment à la fosse aux lions.

De tout ce qui précède, nous notons qu’il fallait qu’un seul homme (et encore ici, nous retrouvons en Mardochée le type si intéressant de Christ) devînt le libérateur du peuple; et, dans ce but, il fallait qu’après avoir été au dernier degré de l’humiliation, sous le sac et la cendre, il fût élevé à la dignité suprême, que la Toute-puissance le fît (en image) Seigneur et Christ. Cependant, tous les honneurs qui lui sont conférés n’empêchent pas Mardochée de garder sa place de serviteur; il revient «à la porte du roi» (v. 12). Bien différent, certes, d’Haman qui s’élevait dans son orgueil sans mesure, et voulait être servi par tous, Mardochée accomplit ici le type de Christ. Il est venu prendre la forme d’un serviteur, non pas, il est vrai, par contrainte comme Mardochée, mais librement en amour, venant s’assujettir, servir et laisser sa vie. Comme Mardochée, il fut exalté par anticipation sur la sainte montagne, et en redescendit pour reprendre immédiatement son service. Mais bien plus encore, après avoir subi la croix, il fut élevé à la droite du Père et de là, continuant son service, il lave les pieds de ses disciples; puis enfin, quand il sera pleinement reconnu de tous, il continuera encore à servir son peuple céleste et son peuple terrestre, «agréable à la multitude de ses frères» (10:3). Les amis d’Haman, ses sages, sa femme elle-même, commencent à ouvrir les yeux: «Si Mardochée, devant lequel tu as commencé de tomber, est de la race des Juifs, tu ne l’emporteras pas sur lui, mais tu tomberas certainement devant lui» (v. 13). Où est leur sympathie pour celui qui se présente devant eux «triste et la tête couverte»? Eux qui lui avaient dit, le soir précédent: «Va-t’en joyeux», n’ont plus un mot de réconfort pour le méchant abattu. «Tu as commencé de tomber… tu tomberas certainement devant lui.» Amertume ajoutée à toutes ses amertumes, au moment où la tribulation l’atteint lui-même. Peut-on attendre autre chose de l’égoïsme des cœurs naturels? Pourvu que le mal ne les atteigne pas, que leur importe? Celui qui leur dispensait les faveurs ne peut plus rien pour eux. Pas un d’entre eux ne cherche même à lui suggérer un moyen d’échapper à son sort. Tout croule autour de lui. Sans appui au dehors, il n’a plus même au dedans celui de son orgueil. Il faut bon gré, mal gré, qu’il subisse son sort; car, dans ce moment même, «les eunuques du roi s’approchèrent et se hâtèrent de conduire Haman au festin qu’Esther avait préparé». Ah! cette parole: «Demain aussi, je suis invité chez elle avec le roi», se tourne contre lui; le soleil de sa gloire est obscurci; ce festin est la nuée, grosse d’orages, d’où la foudre tombera sur sa tête coupable! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain «Haman, dénoncé par Esther, est pendu au bois qu’il avait préparé pour Mardochée . » Est 7.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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