Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Néh 13.1 et suivants. Néhémie avait été obligé de retourner auprès du roi. Profitant de son absence, Tobija, l’ennemi bien connu, était parvenu à se faire attribuer une des pièces attenantes à la maison de l’Éternel, grâce à la complicité d’un des sacrificateurs. Et ce dernier n’était autre qu’Éliashib qui s’était déjà montré si insouciant au moment de la construction de la muraille. Mais les portiers, les hommes qui au chapitre précédent avaient été «établis… sur les salles des Trésors», n’avaient pas gardé non plus ce que leur Dieu leur avait donné à garder (ch. 12 v. 45 nh 12.44-45).
Saisi d’indignation, Néhémie, à son retour, jette lui-même dehors tous les effets de Tobija. Puis il fait purifier les pièces et remettre en place les ustensiles et les offrandes (comp. Matt. 21:12, 13 mt 21.12-17). Nos cœurs sont quelquefois comme ces pièces où le monde a mis ses affaires à la place de ce qui appartenait à Dieu et servait aux offrandes! Cette première négligence en avait entraîné d’autres, et Néhémie doit encore s’occuper des portions des Lévites ainsi que de la surveillance et de la répartition des dîmes apportées par le peuple.
Malgré l’engagement que le peuple avait pris (ch. 10 v. 32 nh 10.29-32), le repos du sabbat n’était pas non plus respecté. Néhémie prend les mesures les plus énergiques pour remédier à cette situation. Ne devrions-nous pas, chers enfants de Dieu, attacher au moins autant d’importance au jour du Seigneur qu’Israël à son sabbat? Certes nous ne sommes plus sous la Loi. Mais il est triste que le dimanche puisse être considéré par certains chrétiens comme une simple journée de repos ou de loisir. Ou qu’il soit employé à un travail scolaire qui aurait pu être achevé la veille!
À quoi nous font penser, par contraste, ces portes qu’il était nécessaire de fermer pendant la nuit pour se protéger contre les dangers du monde extérieur? N’est-ce pas encore une fois à la sainte Cité dont il est dit: «Et ses portes ne seront certainement pas fermées de jour, car là il n’y aura pas de nuit… Et il n’y entrera aucune chose souillée ni celui qui commet une abomination ou un mensonge» (Apocalypse 21:25, 27 ap 21.9-27).
Le rideau de l’histoire, à présent, tombe sur Israël. Il ne se lèvera que quatre siècles plus tard – exactement 440 ans – sur son Libérateur et son Messie, à la première page du Nouveau Testament.
Et il arriva que, lorsqu’ils eurent entendu la loi, ils séparèrent d’Israël tout le peuple mélangé» (v. 1-3).
Il n’est pas étonnant que la pensée de se séparer d’Ammon et de Moab ne fût pas venue en premier lieu à l’esprit du peuple. Ces deux nations étaient frères d’Israël selon la chair, et malgré leur détestable origine, issues du «juste Lot», considéré comme frère d’Abraham, et, dans un sens, aussi apparentées avec Israël que la descendance du profane Ésaü.
Les transportés s’étaient déjà séparés des fils de l’étranger (9:2) et des peuples du pays (10:8), mais ils n’avaient pas tenu compte jusqu’à ce jour de ce peuple mélangé, dont la présence leur était familière. Mais voici que la parole de Dieu les nommait expressément, et ils n’y avaient pas pris garde.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Dernières réformes réalisées par Néhémie :
-Esd 4.3 Mais Zorobabel, Josué, et les autres chefs des familles d’Israël, leur répondirent: Ce n’est pas à vous et à nous de bâtir la maison de notre Dieu; nous la bâtirons nous seuls à l’Éternel, le Dieu d’Israël, comme nous l’a ordonné le roi Cyrus, roi de Perse.
-Néh 9.2 Ceux qui étaient de la race d’Israël, s’étant séparés de tous les étrangers, se présentèrent et confessèrent leurs péchés et les iniquités de leurs pères.
-Néh 13.3 Lorsqu’on eut entendu la loi, on sépara d’Israël tous les étrangers.
-Ps 119.115 Éloignez-vous de moi, méchants, Afin que j’observe les commandements de mon Dieu!
De tout ce qui précède, nous notons que les «Écritures ouvertes» sont donc un des grands caractères du livre de Néhémie et viennent en aide à toute l’activité de cet homme de Dieu, mais son activité elle-même ne consiste pas précisément en cela, car ce domaine ressort plutôt de l’office d’Esdras. Ce dernier pourrait être appelé l’homme de l’humiliation, humiliation qui n’exclut aucunement le ferme dessein d’amener le peuple à se séparer du mal. Esdras est, en outre, l’homme par lequel la parole de Dieu est remise en honneur, et ce rôle des Écritures se continue, soit par son moyen, soit par l’acceptation spontanée du peuple, à travers tout le livre de Néhémie. En ce qui concerne la personne de Néhémie, nous le voyons déployer dès le début une activité incessante pour la restauration et la défense de ce pauvre peuple. L’immense travail de la réédification des murailles dépend entièrement de son initiative. Mais son zèle est tout aussi ardent contre le mal que pour le bien. Il querelle les nobles et les chefs qui pressurent leurs frères et donne personnellement l’exemple de l’abnégation, car le zèle sans renoncement à soi-même est de peu de valeur. Il est la tête de ceux qui scellent l’alliance, et s’y soumet fidèlement. Lors de la dédicace, il prend la dernière place pour donner la première à Esdras. Enfin, il montre une énergie sans aucun compromis, quand il voit le mal se glisser dans la congrégation, sous les auspices du souverain sacrificateur lui-même. Il jette dehors sans hésitation, ni égard pour Éliashib, tout ce qui appartient à Tobija. Il querelle les chefs au sujet du traitement des lévites, comme il les avait querellés jadis au sujet de la manière dont ils traitaient leurs frères. Il proteste au sujet du sabbat et querelle les nobles de Juda; il admoneste les marchands qui venaient ce jour-là apporter leurs denrées à Jérusalem. Il querelle, il maudit, et bat même ceux qui, en dépit de leur serment, ne répudient pas les femmes étrangères. On peut dire de Néhémie ce qui fut dit d’un plus grand que lui, dont il n’est pas digne de délier la courroie des sandales: «Le zèle de ta maison m’a dévoré». Lui aussi, comme le divin maître, sait faire un fouet de cordes pour chasser du temple les vendeurs et ceux qui avaient profané la sacrificature. Un tel zèle est nécessaire dans les temps où nous vivons. Combien souvent l’on entend dire: Supportons le mal, ne le jugeons pas, et attendons que Dieu le juge. Paroles aussi dangereuses que spécieuses! Que serait-il advenu de la congrégation, si Néhémie s’était prévalu de tels principes? Prenons-le pour modèle, mais, avant toutes choses, suivons les traces de Christ. L’énergie de l’Esprit est tout aussi nécessaire que l’amour et la grâce. L’une ne doit pas céder la place à l’autre: toutes deux sont également utiles pour la prospérité du peuple de Dieu. Ces qualités sont plutôt dissociées dans les livres d’Esdras et de Néhémie, parce que les hommes de Dieu montrent généralement l’un ou l’autre de ces caractères d’une manière prééminente; telle l’énergie d’un Pierre et la douceur d’un Jean; tels aux temps modernes, comme exemples bien moindres, le courage d’un Luther et la modération d’un Mélanchton. En Christ seul, toutes les qualités du serviteur de Dieu furent indissolublement unies et parfaitement équilibrées. Son âme était, comme on l’a dit, un clavier dont chaque touche résonnait au moment voulu, de manière à former une harmonie parfaite sous les doigts du Maître souverain qui en tirait des accords merveilleux et divins! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Le festin du roi Assuérus. » Est 1.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.